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dimanche 2 septembre 2012

Et la lumière fût

Ces jours-ci, une fin de vie de produit a été annoncée: celle de l'ampoule à incandescence. Cette disparition a été programmée, et petit à petit les différents modèles ont cessé d'être produits.
Avec cette "disparition" on voit un des mécanismes en oeuvre dans l'évolution des objets techniques.

Voila encore un objet de notre environnement dont on peut observer l'évolution sous nos yeux. Il y a quelques années encore, rien n'aurait pu laisser penser à un observateur quelconque que ce produit allait disparaître.
Mais, en s'appuyant sur les lois d'évolution, et en intégrant que tout objet suit une évolution prédicable, il devient incontournable que celui-ci arrivera à un stade où il devra laisser la place à de nouveaux venus, plus adaptés au marché.
La sanction, pour cet objet, vient des économies d'énergie. Sans l'augmentation du coût de celle-ci, nul doute que cette ampoule aurait encore de beaux jours devant elle. Mais la recherche s'est centrée sur des alternatives à cette solution pouvant permettre d'avoir autant de lumière mais avec beaucoup moins d'énergie.
Alors, ces autres technologies ont été développées, industrialisées, jusqu'à devenir concurrentielles. Et   le marché a fait le reste.
Nous voila donc maintenant avec des ampoules dont le rendement énergétique s'est considérablement amélioré, tout en accroissant la recyclabilité (un autre des facteurs pris en compte dans cette évolution).
Ainsi, l'environnement, le supersystème, a eu raison de ce produit.
L'aspect intéressant dans ce cas est que la production a subi un arrêt net et programmé.  Par conséquent, la courbe en S du produit subit le même sort: un arrêt sans lendemain.

Ce qui arrive à cette ampoule est transposable à d'autres objets, bien sûr. Et tout industriel doit se demander où en est la courbe en S de son produit phare, et quand interviendra le grand saut.





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