La contradiction est présente partout dans notre environnement.
Ainsi, comme je l'ai déjà évoqué dans mon post sur la contradiction, tout objet technique a été créé pour résoudre un problème. Or, dans une situation problématique, peu s'en faut pour trouver, à l'origine, une contradiction.
L'exagération est une des méthodes utilisées pour la briser, et, dans le monde animal, l'ours polaire est un bel exemple.
Imaginez une situation extrême de survie. Des températures très basses, une couleur de l'environnement uniforme (le blanc)... Bienvenue sur la banquise. On y trouve un des plus grands mammifères prédateurs, l'ours polaire.
A bien y regarder, la vie de cet animal est assujettie à la résolution d'une très forte contradiction.
L'ours doit à la fois résister à une rigueur climatique extrême, et en même temps avoir la capacité d'attraper des proies pour se nourrir.
Pour résister au climat, il faut qu'il puisse capter au mieux la chaleur du soleil, ce qui lui permet de limiter ses besoins énergétiques.
Pour attraper des proies, il faut qu'il soit apte à les approcher, et donc à se fondre dans le décor.
Et voila une belle contradiction!
Pour survivre, l'ours doit être blanc et noir.
Aucun compromis n'est acceptable pour résoudre cette situation contradictoire, et, en l'occurrence, un ours à fourrure grise perdrait le bénéfice du blanc et du noir.
Cette contradiction est exemplaire, et la solution est trouvée sans compromis (quelques milliers d'années d'évolution ont permis d'y arriver). Ainsi, notre ours est à la fois blanc et noir!
Sa fourrure est bien blanche, lui permettant de se dissimuler auprès de ses proies, mais sa peau est noire, lui permettant de capter la moindre chaleur.
Je vous en ai déjà parlé, les contradictions peuvent se traiter à deux niveaux: au niveau de la contradiction technique, avec la matrice des contradictions, et au niveau de la contradiction physique (un paramètre avec deux valeurs) avec les principes de séparation.
Ici, nous sommes en face d'un paramètre avec deux valeurs. Le paramètre est la couleur, et les valeurs sont le blanc et le noir. C''est donc un des principes de séparation qui est utilisé.
Nous utilisons ici la séparation dans l'espace. L'ours est, à un certain endroit, blanc (la fourrure), pour pouvoir chasser, et à un autre endroit noir (la peau), pour pouvoir se réchauffer.
La nature est pleine d'exemples similaires de résolution de problème, et celui du sommeil du dauphin, évoqué par Stéphane Savelli sur son blog, en est un autre. La nature a pris le temps pour traiter des problèmes "insurmontables", et les contradictions sont traitées sans compromis. Ainsi, le dauphin dort et ne dort pas, et l'ours est à la fois blanc et noir.
Ainsi, la nature a su résoudre des problèmes qui se présentaient en brisant des contradictions. A nous de jouer aux apprentis sorciers, et être capable d'apporter des solutions à des problèmes impossibles à résoudre :-)
Ainsi, comme je l'ai déjà évoqué dans mon post sur la contradiction, tout objet technique a été créé pour résoudre un problème. Or, dans une situation problématique, peu s'en faut pour trouver, à l'origine, une contradiction.
L'exagération est une des méthodes utilisées pour la briser, et, dans le monde animal, l'ours polaire est un bel exemple.
Imaginez une situation extrême de survie. Des températures très basses, une couleur de l'environnement uniforme (le blanc)... Bienvenue sur la banquise. On y trouve un des plus grands mammifères prédateurs, l'ours polaire.
A bien y regarder, la vie de cet animal est assujettie à la résolution d'une très forte contradiction.
L'ours doit à la fois résister à une rigueur climatique extrême, et en même temps avoir la capacité d'attraper des proies pour se nourrir.
Pour résister au climat, il faut qu'il puisse capter au mieux la chaleur du soleil, ce qui lui permet de limiter ses besoins énergétiques.
Pour attraper des proies, il faut qu'il soit apte à les approcher, et donc à se fondre dans le décor.
Et voila une belle contradiction!
Pour survivre, l'ours doit être blanc et noir.
- Si l'ours est blanc, il peut se fondre dans le décor (et donc chasser) mais il ne se réchauffera pas suffisamment.
- Si l'ours est noir, il ne peut se fondre dans le décor (et donc être incapable de chasser) mais il pourra se réchauffer suffisamment.
Aucun compromis n'est acceptable pour résoudre cette situation contradictoire, et, en l'occurrence, un ours à fourrure grise perdrait le bénéfice du blanc et du noir.
Cette contradiction est exemplaire, et la solution est trouvée sans compromis (quelques milliers d'années d'évolution ont permis d'y arriver). Ainsi, notre ours est à la fois blanc et noir!
Sa fourrure est bien blanche, lui permettant de se dissimuler auprès de ses proies, mais sa peau est noire, lui permettant de capter la moindre chaleur.
Je vous en ai déjà parlé, les contradictions peuvent se traiter à deux niveaux: au niveau de la contradiction technique, avec la matrice des contradictions, et au niveau de la contradiction physique (un paramètre avec deux valeurs) avec les principes de séparation.
Ici, nous sommes en face d'un paramètre avec deux valeurs. Le paramètre est la couleur, et les valeurs sont le blanc et le noir. C''est donc un des principes de séparation qui est utilisé.
Nous utilisons ici la séparation dans l'espace. L'ours est, à un certain endroit, blanc (la fourrure), pour pouvoir chasser, et à un autre endroit noir (la peau), pour pouvoir se réchauffer.
La nature est pleine d'exemples similaires de résolution de problème, et celui du sommeil du dauphin, évoqué par Stéphane Savelli sur son blog, en est un autre. La nature a pris le temps pour traiter des problèmes "insurmontables", et les contradictions sont traitées sans compromis. Ainsi, le dauphin dort et ne dort pas, et l'ours est à la fois blanc et noir.
Ainsi, la nature a su résoudre des problèmes qui se présentaient en brisant des contradictions. A nous de jouer aux apprentis sorciers, et être capable d'apporter des solutions à des problèmes impossibles à résoudre :-)
3 commentaires:
J'avais fait découvrir cette contradiction à des élèves de 4ème primaire... et ils avaient trouvé!!(Après 3 mois de bain trizien). Par contre en formation d'adultes, il y en a qui ont vraiment du mal avec la notion de contradiction et qui vous parlent du panda ;-)... les principes de séparation font face à une inertie parfois très forte...
Séverine,
complètement d'accord avec toi. Ce que tu relates est quelque chose de tout à fait normal. Passé un certain age, il nous faut faire beaucoup d'efforts pour pouvoir penser les choses simplement, sans les barrières automatiques que l'on se construit au jour le jour. Les enfants ont cette faculté. En bref, croyons aux contes :-)
C'est ce qu'Alla Nesterenko fait ;-)... Elle fait un fameux travail sur le sujet!!
Enregistrer un commentaire