Est-ce que la puissance créative d'un groupe est liée à sa taille?
Alors que le crowdsourcing prend de plus en plus de place, et que l'on voit les avantages que celui-ci apporte, on peut s'intéresser aux mécanismes en jeu dans ce type de fonctionnement.
Des illustres prédécesseurs ont fait appel au travail collectif pour la résolution de problèmes. Le plus célèbre d'entre eux est certainement Thomas Edison, qui, grâce à des équipes de chercheurs, a pu déposer plus de 1000 brevets au cours de sa vie. Sur la page Wikipedia qui lui est consacrée, on peut lire:
"En 1930, âgé de 83 ans, il mène un test de 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique."
Dans le cas particulier d'Edison, la démarche était une démarche d'essais-erreurs. Edison, utilisant ses propres capacités créatives, utilisait cette manne que constituait l'armée de chercheurs à sa disposition pour explorer systématiquement toutes les pistes de solutions possibles autour d'un problème, mais avec peu de discernement. La démarche créative est donc celle d'un individu doté de moyens humains importants.
En prenant un autre exemple, plus à notre mesure, on peut s'interroger sur la capacité créative d'un groupe. Plusieurs facteurs interviennent et ceux-ci sont liés aux individus.
Ainsi on voit que, dans cette démarche de créativité collective, bon nombre d'éléments peuvent la parasiter.
Comme exemple de mise en évidence des effets du groupe, on peut se référer aussi à l'expérience de Asch sur le conformisme,et la video associée
L'expérience de l'ascenseur montre de façon plus exacerbée l'influence d'un groupe sur un individu.
Edward de Bono dans son livre "la boite à outils de la créativité", évoque ce point, et estime que l'individu a de meilleures aptitudes à être créatif seul plutôt qu'en groupe. Ainsi, il propose de mélanger les deux approches: laisser les individus proposer les idées innovantes, et ensuite faire un travail en groupe pour développer ces idées.
A explorer, donc...
Alors que le crowdsourcing prend de plus en plus de place, et que l'on voit les avantages que celui-ci apporte, on peut s'intéresser aux mécanismes en jeu dans ce type de fonctionnement.
Des illustres prédécesseurs ont fait appel au travail collectif pour la résolution de problèmes. Le plus célèbre d'entre eux est certainement Thomas Edison, qui, grâce à des équipes de chercheurs, a pu déposer plus de 1000 brevets au cours de sa vie. Sur la page Wikipedia qui lui est consacrée, on peut lire:
"En 1930, âgé de 83 ans, il mène un test de 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique."
Dans le cas particulier d'Edison, la démarche était une démarche d'essais-erreurs. Edison, utilisant ses propres capacités créatives, utilisait cette manne que constituait l'armée de chercheurs à sa disposition pour explorer systématiquement toutes les pistes de solutions possibles autour d'un problème, mais avec peu de discernement. La démarche créative est donc celle d'un individu doté de moyens humains importants.
En prenant un autre exemple, plus à notre mesure, on peut s'interroger sur la capacité créative d'un groupe. Plusieurs facteurs interviennent et ceux-ci sont liés aux individus.
- Certaines personnes, conviées avec leur responsable hiérarchique, n'oseront pas apporter d'idées trop originales au risque de subir les critiques des autres.
- D'autres, estimant que leur expertise dans le type de problème évoqué n'est pas suffisante, laisseront s'exprimer les "experts" (à ce propos, lire "parole d'expert").
- D'autres encore, seront en retrait simplement du fait que prendre la parole en groupe est difficile.
Ainsi on voit que, dans cette démarche de créativité collective, bon nombre d'éléments peuvent la parasiter.
Comme exemple de mise en évidence des effets du groupe, on peut se référer aussi à l'expérience de Asch sur le conformisme,et la video associée
L'expérience de l'ascenseur montre de façon plus exacerbée l'influence d'un groupe sur un individu.
Edward de Bono dans son livre "la boite à outils de la créativité", évoque ce point, et estime que l'individu a de meilleures aptitudes à être créatif seul plutôt qu'en groupe. Ainsi, il propose de mélanger les deux approches: laisser les individus proposer les idées innovantes, et ensuite faire un travail en groupe pour développer ces idées.
A explorer, donc...
Exemple, certes non porté sur la créativité, mais qui traduit bien le phénomène d'influence de la hiérarchie (qui se construit d'ailleurs naturellement, même au sein d'un groupe semblant être homogène initialement) : l'expérience des rats plongeurs de Didier Desor.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=qSExUj_D7mo